Ce jeudi 12 mai, dans le cadre de la journée de mobilisation européenne pour plus de “rues aux écoles”, Julien Bayou, candidat de la NUPES aux élections législatives dans la 5e circonscription de Paris, est aux côtés des parents et des associations pour rendre ces rues aux enfants et diminuer la pollution de l’air.
Les établissements scolaires sont exposés à des concentrations dangereuses en dioxyde d’azote (NO2), gaz toxique principalement émis par le trafic routier, mettant en danger la santé des enfants. Selon plusieurs études réalisées par l’association RESPIRE, l’Observatoire des rues aux écoles et la coalition La Rue est à nous !, à Paris, seulement 9 % des 300 écoles maternelles et primaires les plus polluées sont équipées de rues scolaires. Ces aménagements, en plus de réserver les rues à des mobilités actives et de permettre aux enfants de jouer, sont un moyen efficace pour lutter contre la pollution de l’air.
Selon l’Observatoire des rues aux écoles, fin 2021, dans le 10e arrondissement, seules 3 des 31 écoles primaires et maternelles bénéficiaient d’un bon aménagement. Sur les 44 écoles que comptent Paris centre, seules 9 d’entre elles bénéficiaient d’un bon aménagement, dont une seule dans le 3e arrondissement.
Aux côtés des associations, Julien Bayou et les écologistes sont mobilisé-es afin de réduire la pollution de l’air, de rendre les rues aux enfants et de transformer lesabords des écoles. Si la Mairie de Paris a mis en place de nombreux aménagements, il est nécessaire qu’un plan “Rues aux écoles” soit financé par l’État afin d’aller plus loin dans la lutte contre la pollution de l’air et de multiplier ces dispositifs. Ce plan doit permettre de piétonniser ou de limiter à 10km/h la circulation dans les rues scolaires, mais aussi d’inciter les élèves à aller à l’école à pied ou à vélo.
La diminution du trafic devant les écoles est un bon moyen de réduire la pollutionde l’air : à Londres par exemple, selon La Rue est à nous !, ces aménagements ontpermis de faire baisser par endroit jusqu’à 23% la concentration en dioxyde d’azote.
Ainsi, il est nécessaire que l’État s’empare de ce sujet, enjeu de santé publique majeur, afin de lutter efficacement contre la pollution de l’air, très nocive pour nos enfants et responsable de 17% des décès en France chaque année.